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Escale 1 / Empreintes
Escale // Empreintes
Nom fém. plur. – Marques, formes laissées par la pression de corps sur des surfaces, des lieux, des individus.La faculté des Lettres accueille l’escale « Empreintes » de l’exposition Asile ! [Histoire(s) du campement Gergovia] conçue par l’Université Clermont Auvergne et l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand.
L’escale installée à Gergovia propose une déambulation en deux coursives : La première coursive (accès boulevard Gergovia, à droite de « la baleine ») inscrit le campement Gergovia dans le temps long de l’histoire des réfugié.e.s en présentant trois étapes de cette histoire aux 19e et 20e siècles et en dessinant une première cartographie des réfugié.e.s dans le « creuset clermontois » entre 1831 et 1945. La seconde coursive (dans les « jardins du doyen », à proximité de la rue Ledru) retrace un parcours autour de l’histoire du campement Gergovia en octobre 2017. Elle en montre à la fois les sources et l’empreinte, à partir de différentes étapes qui dessinent une cartographie locale de la période 1996-2021 : les histoires de mobilisation depuis les années 2000, les processus de l’aménagement d’un camp, de l’habitat, de l’action, les traces éphémères ou permanentes laissées par l’événement. Un ensemble d’opérations qui s’appliquent, dans le temps, à Réfugier.
Les installations créées ici par le Collectif Itera, un groupe d’étudiantes et d’étudiants du Master Éco-conception des territoires et des espaces habités de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand jouent sur l’imaginaire des traces visibles et invisibles laissées sur le site. En lien avec le travail d’archivage, de conception et d’écriture réalisé par le Collectif « Narration » d’Asile ! (composé de chercheurs, d’étudiantes du Master Lettres et Création littéraire de l’UCA, de la conservatrice du Centre de documentation de la Maison des Sciences de l’Homme, d’acteurs et actrices du campement, de réfugiés, de militantes, d’artistes, et coordonné par des enseignantes-chercheuses du Centre de Recherches sur les Littératures et la Sociopoétique, ainsi que par la directrice du Service Université Culture), en lien également avec le travail de l’équipe du Service Université Culture, ces installations mettent en scène une partie des actions menées par l’université autour des problématiques de l’asile et de la question de (se) réfugier.