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Réfugier - Carnets d'un campement urbain


Un coffret // Réfugier [Carnets d’un campement urbain]
Des carnets // Témoigner [Chroniques du campement Gergovia] Explorer [Carnet de recherches] Relier [La chaîne du livre]
Une exposition Asile ! [Histoire(s) du campement Gergovia]
Des rencontres et journées d’études // Réfugier. Faire histoire(s) [Maison des sciences de l’Homme, UFR Lettres, Culture et Sciences humaines, Rendez-vous du Carnet de voyage]
Des spectacles // [Cour des Trois Coquins, Coopérative de Mai]

Le coffret Réfugier [Carnets d’un campement urbain] et l’exposition Asile ! [Histoire(s) du campement Gergovia] racontent la chronique illustrée d’un campement de réfugiés au sein de l’université Clermont Auvergne, sur le campus « Gergovia » [1], en octobre 2017. Dans le moment migratoire que vit l’Europe depuis 2015, il est question de l’« encampement du monde » (Fiona Meadows [dir.], Habiter le campement, Arles, Actes Sud, 2016). Cette histoire de lieux et d’urbanité est aussi une histoire d’hommes, de femmes et d’enfants, rassemblés dans le même espace-temps du campement : des histoires intimes s’y s’inscrivent, des parcours individuels de protagonistes multiples se racontent dans les portraits.

Comment écrire à partir de ces portraits l’histoire collective d’un lieu ?
Comment percevoir de manière sensible « ce que les villes font aux migrants » (Le Passager clandestin, Babels, 2018) ?
Comment inscrire cet événement dans l’histoire des réfugiés dans le « creuset clermontois » : les installations précaires, depuis le XIXe siècle, les mobilisations, les histoires individuelles et collectives ?


[1] U.F.R. Lettres, Culture et Sciences humaines, 29 Bd Gergovia, Clermont-Ferrand.

Auront également lieu des manifestations scientifiques, culturelles et artistiques, proposées par les centres de recherche de l’UCA (le Centre de Recherches sur les Littératures et la Sociopoétique, l’équipe Communication et sociétés, le CHEC), la Maison des Sciences de l’Homme et le SUC (Service Université Culture), en collaboration avec l’IFAV et les partenaires culturels du SUC : Une journée d’études Réfugier. Faire histoire(s) sera organisée le 18 novembre 2021 par le CELIS (Atelier Recherche Création) à la Maison des sciences de l’Homme, en collaboration avec le SUC (Lectures urbaines), les centres de recherches CHEC, « Communication et sociétés », l’École Doctorale LSHS et la MSH. Il fera état des avancées des travaux autour des « campements » et « réfugiés » dans le « creuset clermontois », et mettra les travaux de Réfugier en perspective avec la réflexion historiographique menée à la Cité de l’immigration : Faire musée de notre histoire commune, en présence de Romain Bertrand, historien.
Les archives du campement et le coffret Réfugier y seront présentés, dans le cadre d’une réflexion sur les démarches scientifiques mises en œuvre, et des mises en perspectives, en histoire, géographie, droit, littérature…, seront proposées sur la manière dont nous faisons histoire(s).

Des rencontres, tables rondes :

  • Table ronde : Mémoire(s) d’une histoire : le campement Gergovia. le 6 octobre de 18 heures à 20 heures à Gergovia. Elle permettra de redonner la parole aux acteurs du campement (table ronde Mémoire(s) d’une histoire : le campement Gergovia. Un concert et des lectures sont programmés avec l’Autre Parleur et le SUC (Lectures urbaines).
  • Rencontre à la Maison des sciences de l’Homme le 7 octobre 2021, dans le cadre de la 30e fête de la science (du 1er au 11 octobre 2021), avec Hélène Veilhan, Conservatrice : « Les archives du campement, quelles traces du temps présent ? ».
  • Rendez-vous du Carnet de voyage (organisation en partenariat avec Grégoire Cochetel et Cécilia Brassier-Rodrigues) : dans l’espace Chemins d'exil, carnets/traces et témoignages, avec Bruno Pilorget, Romain Bertrand, Marie Cosnay et Fabien Toulmé (sous réserve).

Des spectacles et un programme culturel :

  • à la Cour des trois Coquins :
    • spectacle Une vie de papier (Acteurs pupitre et compagnie), le 25 ou 26 septembre 2021,
    • lors de « La Cour fait cour » : lancement d’Asile ! dans l’escale Cour des Trois Coquins. Installation durant la durée de l’exposition de deux portraits en miroir de Julien Daillère Migrations identitaires. Lecture de la lettre de Virginie Despentes par La Transversale, première partie de spectacle Vous lui direz qu’on le cherche tous, 19 novembre à 18h30.
    • Cour en chantier du 27 novembre : performance de Julien Daillère et Ibrahim Traoré : Migrations identitaires et le spectacle Le poil de la moustache du tigre (Cie Komusin).
    • Lectures ateliers du SUC, Lectures Urbaines, ateliers théâtre (avec les jeunes du squat 5***** et Radio Campus, Faratanin Fraternité). La Cour des trois Coquins deviendra un lieu de vie par l’accueil d’ateliers avec ce public mixte : étudiants, associations culturelles, habitants du quartiers, bénéficaires du Secours populaire 63 (coordination de l’action culturelle : Marie Seychal-Ferran, coordination des cours FLE/migrants : Cécile Bonnet et Myrtille Vallé).
    • Des « ateliers en partage » seront proposés par les musiciens engagés dans le projet : Jean-Luc Thomas, « musicien voyageur et flûtiste, ouvert aux rencontres de tous types avec d'autres musiques et d'autres cultures », impliqué dans le projet Attacafa de Calais et la Grande-Synthe (http://www.blog.jeanlucthomas.com/mars-2021-entre-lille-et-calais-avec-gab-faure-et-tant-dautres/), et Clément Gibert, impliqué dans le Babel Orkestra (avec les musiciens traditionnels des communautés d’un quartier, issus des Comores, Turquie, Kosovo, Bénin… et inventant un nouveau « Folklore Imaginaire » urbain et métissé). Ce projet d’ateliers musicaux est porté par l’Autre Parleur.
    • Des ateliers théâtre et lecture sont envisagés avec les mêmes publics (en lien avec la programmation des Trois Coquins et les ateliers théâtre du SUC).
  • Une collaboration est également envisagée avec Radio Campus et l’émission Faratanin Fraternité des mineurs et jeunes majeurs isolés du squat « 5 étoiles » de La Pardieu (à 15h le premier samedi du mois). « Farata », ou « faratanin », qui signifie orphelin en malinké (langue parlée en Afrique de l’Ouest) : parce que tous les exilés sont orphelins de leur terre natale. À Clermont-Ferrand, les jeunes exilés écrivent leurs difficultés, leurs envies, leurs colères, leurs rêves et leurs inquiétudes dans le fanzine Echo Faratanin. Des sons de l’émission, choisis par les jeunes et Lise Slama, seront diffusés dans l’exposition. Des lectures et un défilé (avec les jeunes de l’émission Faratanin Fraternité de Radio Campus, avec Lise Slama) seront également programmés.